La solidarité, la seule arme de ces Mauves...
Les Anderlechtois peuvent presque avoir des regrets dans ce Topper. C’est quasi une victoire vu l’écart de niveau global…
- Publié le 28-04-2019 à 22h08
- Mis à jour le 29-04-2019 à 08h15
Les Anderlechtois peuvent presque avoir des regrets dans ce Topper. C’est quasi une victoire vu l’écart de niveau global… Anderlecht peut quasi avoir des regrets dans ce dernier Topper de la saison. Et c’est presque une victoire pour le Sporting dans ces playoffs cauchemardesques (1 point sur 18, 3 buts inscrits…). La raclée que beaucoup de supporters craignaient n’a pas eu lieu, loin de là.
Même s’ils ont gagné (et qu’ils se laissent un tout petit espoir dans la course au titre), les Brugeois ne pourront pas être fiers de leur prestation. La victoire est évidemment méritée, mais se faire peur si longtemps face à des Bruxellois aussi faibles, ce n’était pas du goût des supporters du Jan Breydelstadion. L’enceinte, si bruyante habituellement, a même failli s’endormir à plusieurs moments. On entendait les mouettes voler.
Il a fallu le physique de déménageur de Wesley pour envoyer au fond des filets une superbe volée de Rits détournée tout aussi joliment par Didillon. C’était à l’entrée du dernier quart d’heure, juste après la plus belle occasion anderlechtoise : un tir de Trebel qui a obligé Horvath à se coucher.
Les Anderlechtois pourront aussi se demander si le VAR a bien fait son job sur la phase où Mata embarque involontairement le ballon du bras dans le rectangle, à la demi-heure de jeu. C’était encore plus limite que le but refusé à Wesley avant la pause pour un hors-jeu d’une demi-pointure.
Ce que les Mauves devront surtout retenir de leur match, c’est la belle solidarité affichée. Les hommes de Belhocine étaient clairement venus pour défendre et miser sur un éventuel contre. Le coach avait repris l’idée de la seconde période du Topper au Parc Astrid : une tactique identique au Club pour gêner les flancs. Le plan était bon mais c’est déjà un miracle d’avoir espéré si longtemps, tant la différence de niveau est grande.
Les relances défensives anderlechtoises ont souvent provoqué les moqueries, même parfois les éclats de rire, des supporters brugeois juste devant la tribune de presse. Avec un Milic indigne des playoffs 1 en guest-star.
À quatre matchs de la fin, le RSCA a neuf points de retard sur le dernier siège européen. Si Gand bat Malines mercredi en finale de la Coupe de Belgique (empêchant ainsi un scénario où la cinquième place deviendrait encore qualificative), la saison sera officiellement terminée pour les Mauves. Et tirer un trait au plus vite sur 2018-2019, c’est ce que les dirigeants, le staff, les joueurs et les supporters attendent, sans oser le dire vraiment…